Piccadilly Circus by D. H. Lawrence
Piccadilly Circus by D. H. Lawrence :photographie de l’une des rues du Piccadilly Circus, place très fréquentée de Londres, illustrée par une poésie de D.H. Lawrence.
Piccadilly Circus est une place très fréquentée de Londres; le centre nerveux de la capitale, très dynamique et entourée de nombreux magasins, bars et restaurants.
Elle est facilement reconnaissable par ses panneaux publicitaires géants et lumineux connus dans le monde entier qui font penser à une version miniature de Times Square la célèbre place de New York.
Street-Walkers
When into the night the yellow light is roused like dust above the towns,
Or like a mist the moon has kissed from off a pool in the midst of the downs,Our faces flower for a little hour pale and uncertain along the street,
Daisies that waken all mistaken white-spread in expectancy to meetThe luminous mist which the poor things wist was dawn arriving across the sky,
When dawn is far behind the star the dust-lit town has driven so high.All the birds are folded in a silent ball of sleep,
All the flowers are faded from the asphalt isle in the sea,
Only we hard-faced creatures go round and round, and keep
The shores of this innermost ocean alive and illusory.
Wanton sparrows that twittered when morning looked in at their eyes
And the Cyprian’s pavement-roses are gone, and now it is we
Flowers of illusion who shine in our gauds, make a Paradise
On the shores of this ceaseless ocean, gay birds of the town-dark sea.
D. H. Lawrence
Le saviez-vous ?
David Herbert Lawrence, plus connu comme D. H. Lawrence, (11 septembre 1885 à Eastwood au Royaume-Uni – 2 mars 1930 à Vence en France) est un écrivain britannique. Auteur de nouvelles, romans, poèmes, pièces de théâtre, essais, livres de voyage, traductions et lettres, il est célèbre pour son sulfureux roman L’Amant de lady Chatterley.
Fils de Arthur John Lawrence, un mineur, et de Lydia Beardsall, David Herbert Richards Lawrence voit le jour à Eastwood1, dans le Nottinghamshire, le 11 septembre 1885.
En 1908, il s’installe près de Londres, pour enseigner à Croydon. Ses écrits sont remarqués par Ford Madox Ford, puis par Edward Garnett, deux critiques littéraires, à la fois écrivains et éditeurs. Après une sévère pneumonie en 1911, Lawrence décide de se consacrer pleinement à la littérature. De retour à Nottingham en 1912, il rencontre la baronne Frieda von Richthofen, l’épouse d’un de ses anciens professeurs. De six ans son aînée, Frieda l’initie aux plaisirs charnels, alors qu’il lui fait découvrir la poésie. Il l’épouse deux ans plus tard, après un périple, riche en péripéties, en Allemagne et en Italie.
Juste après la guerre, en 1919, Lawrence quitte l’Angleterre et mène une vie d’errance. Il voyage ainsi en Australie, en Italie, à Ceylan, aux États-Unis, au Mexique et dans le Sud de la France. La première étape de son voyage le mène en Italie, dans la région des Abruzzes, puis à Capri et à Taormina en Sicile.
Répondant en 1922, à l’invitation d’une riche américaine, le couple s’embarque pour les États-Unis. Après une escale à Ceylan, puis une autre en Australie, qui inspirera l’auteur pour ses romans Kangaroo et Jack dans la brousse, ils font escale en Nouvelle-Zélande, et enfin à Tahiti. En septembre 1922, ils débarquent en Amérique, où ils demeureront jusqu’en 1925.
En mai 1923, Lawrence et Frieda s’installent au Mexique, près de Guadalajara, où l’auteur s’intéresse à la civilisation indienne. Il écrit alors Le Serpent à plumes. À l’automne, le couple regagne l’Europe, visite Paris et Baden-Baden. L’année suivante, ils repartent pour New York, en compagnie d’une jeune anglaise, Dorothy Brett. En 1925, l’auteur écrit St Mawr (L’Étalon). Apprenant qu’il est condamné par la tuberculose, Lawrence regagne l’Europe à l’automne. Le couple mène dès lors une vie errante, en Angleterre, Allemagne, France, Espagne, Suisse et surtout Italie. En 1926, Lawrence publie The Plumed Serpent. Il effectue son dernier séjour en Angleterre. À Florence, les époux Lawrence se lient d’amitié avec Aldous Huxley et son épouse.
Malgré son état de santé, Lawrence entame, en 1927, la rédaction de Lady Chatterley’s Lover (L’Amant de Lady Chatterley), un roman qu’il publiera l’année suivante, à Florence. Le livre fait scandale, il est saisi par les autorités britanniques et américaines. Il faudra attendre 1960 pour que paraisse dans ces pays une version non expurgée du texte.
En 1929, il publie un recueil de poèmes Pansies (Pensées) qui est confisqué par la justice. Une exposition de ses peintures provoque un scandale à Londres, et ses tableaux sont aussi saisis par la police. Pour son honneur et la défense de son œuvre, il publie A Propos of Lady Chatterley’s Lover (Défense de Lady Chatterley) en 1930.
Rattrapé par la maladie, Lawrence s’éteint le 2 mars 1930, à Vence, où il séjourne en compagnie de son épouse Frieda et des Huxley.