Passerelle de Roscoff et le vieux pêcheur fumant la pipe

Le pecheur fumant la pipe sur la passerelle de Roscoff

Passerelle de Roscoff et le vieux pêcheur fumant la pipe

Photographie d’un vieux pêcheur fumant la pipe  sur la passerelle de Roscoff accompagnée d’une poésie de Georgie Mallais en hommage à son grand-père.

Le Vieux Pêcheur

Le Printemps est à nos portes, l’air salin nous frôle le nez
On aperçoit au loin un vieil homme réparant ses filets
Il chantonne une vieille chanson de marins « Partons la mer est belle »
On entend sa voix de ténor profonde retentir tout comme la nature qui s’éveille
Il se promène de long en large dans les alentours
Ne sachant que faire en attendant le grand retour
Remettre sa vieille barque au large, c’est son plus grand souhait
Ramer, ramer, ramer dans ces flots, pour y jeter ses trappes et ses filets
Puis enfin, le grand jour est arrivé pour notre bon vieux pêcheur
Dès l’aube, il est debout excité de retrouver la mer, quel bonheur
Il rame longtemps sans s’épuiser jusqu’au large
Puis admire toute cette splendeur qui l’entoure et apprécie tout le paysage
Ohé! du bateau, que faites-vous donc braves matelots sur ces flots
Puis, on entend une sirène de bateau qui vient résonner sur l’eau
Notre pêcheur tressaillit de tout son être et s’éclate de joie
Il est comblé de bonheur et heureux tout simplement d’être là

Il pêche, pêche jusqu’à ce que la brunante prenne
Puis, voilà qu’on l’aperçoit au loin, revenant avec ses cages pleines
Notre pêcheur hale sa barque et l’amarre sur le bord de la côte
Il a rapporté du homard que nous dégusterons sûrement sans faute
Notre pêcheur est là debout près de la fenêtre
Il regarde au loin la mer en fumant sa pipe, satisfait de son bien-être
Que d’aventures et de nombreux souvenirs il a dû vivre cette homme
L’aurait-il réellement aperçu ce fameux vaisseau fantôme
Un jour, il nous raconta l’histoire du Majestueux Titanic
Ce fût en chanson qu’il nous l’interpréta ce récit fantastique
Parfois l’on apercevait notre vieux pêcheur sur le bord du quai
On savait que c’est de son bateau qu’il rêvait un jour d’acheter
Hélas, notre pauvre homme n’eut jamais la chance d’acquérir son bateau
Car le destin voulut qu’il nous quitta beaucoup trop tôt
Notre bon vieux pêcheur n’est hélas plus de ce monde
Parfois on dit qu’il revient longer la côte et faire sa petite ronde
Tu vas beaucoup me manquer cher grand’père
Je n’oublierai jamais ces moments chaleureux passés près de toi
Tu seras dans mon cœur pour toujours cher pépère.

© 2001 Georgie Mallais

Poème dédié à son grand’père Jim Haché, pêcheur.

Source : lerecueil

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