Crèche de Noël revisitée par Gaëtan Duthu à l’Eglise de La Madeleine
Depuis le 8 décembre 2012 et jusqu’au 29 janvier 2013, l’église de la Madeleine met en scène, comme chaque année, une crèche de Noël revisitée par un artiste contemporain. Pour cette édition 2012, place au travail du styliste français Gaëtan Duthu, inspiré par un passage de l’évangile de Saint Luc.
Après l’artiste française Josette Rispal en 2011, c’est donc Gaëtan Duthu, créateur de bijoux et de vêtements, qui se voit invité par l’église de la Madeleine à élaborer une crèche de Noël hyper modernisée et contemporaine, inspirée de la prose biblique émanant de l’évangile de Saint Luc (« et soudain, il se joignit une multitude de l’armée céleste », Luc, 2, 8-14).
Si le Christ avait attendu le XXIe siècle et l’année 2012 pour se présenter aux yeux du monde, son arrivée terrestre aurait, à n’en pas douter, été annoncée via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête. Dans notre univers mondialisé et hyper connecté, la nouvelle aurait fait le tour du globe en une fraction de secondes. Partant de ce postulat, Gaëtan Duthu a alors imaginé une mise en scène 2.0, où Joseph et Marie, tournant le dos aux spectateurs, attendent patiemment devant un écran brouillé, écran sur lequel apparaîtra la figure de Jésus le 25 décembre.
Dans un halo d’une lumière blanchie, aussi mystique qu’anxiogène, l’installation s’étale sur onze mètres de long, et met en scène, aux côtés du couple biblique, une série de personnages étranges, qui voient défiler sur leurs visages les portraits d’utilisateurs du web ayant participé à l’élaboration de l’oeuvre.
Source : toutelaculture.com
Crèche de Noël revisitée par Gaëtan Duthu à l’Eglise de La Madeleine
L’église de la Madeleine se situe sur la place de la Madeleine dans le 8e arrondissement de Paris. Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique avec son portique octostyle. Sa construction s’est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle, et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l’époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination et les plans. Conçu par Napoléon Ier comme un temple maçonnique dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845. Sous le fronton, l’inscription en latin « D.O.M. SVB. INVOCAT S. MAR. MAGDALENÆ » signifie « Au Dieu tout puissant et très grand, sous l’invocation de sainte Marie-Madeleine ». L’édifice a une longueur de 108 mètres, une largeur de 43 mètres, une hauteur de 30 mètres et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes.